Je ne peux pas dire avoir été gêné par la grève des taxis ces derniers jours . Sauf aujourd’hui. Bien que leurs revendications me semblent plus que légitime, la mobilisation marseillaise fait plutôt rire ( jaune). Déjà, elle débute vers 10h00, contrairement aux collègues du Nord qui comme à l’accoutumé sont davantage motivé pour bosser; mais surtout c’est la première fois que l’on pouvait trouver un taxi à Marseille.
Tous garés en double file à des points stratégiques évidemment: accès au Vieux-port, carrefour de Castellane…et surprise, un franc tireur , gréviste solitaire posté dans une rue menant au centre ville et à l’autoroute.

En fait cette journée est à marquer d’une pierre blanche dans les annales de la mafia des taxis marseillais, c’est pendant le temps d’une grève qu’il connaissent le doux bruit de la ville et ses fragrances de pots d’échappement, eux d’ordinaires si prompt à refuser une course ou quand ils l’acceptent à en doubler le prix.